Auteurs :
Westwood DA, Patel O, Christophi C, Shulkes A, Baldwin GS
Abstract :
Contexte et objectifs Le traitement du cancer colorectal n'entraîne souvent aucune discrimination chez les patients présentant des tumeurs morphologiquement similaires présentant différents comportements cliniques. Les données issues de plusieurs études suggèrent que la famille gastrine des facteurs de croissance potentialise le cancer colorectal. Le but de cette étude était de déterminer si l'expression de la progastrine pouvait prédire les résultats cliniques du cancer colorectal.MéthodesLes patients présentant un adénocarcinome colorectal de profondeur d'invasion identique et n'ayant pas reçu de traitement néoadjuvant ont été inclus. Les patients avaient soit une maladie de stade IIa avec une survie sans récidive supérieure à 3 ans sans traitement adjuvant, soit une maladie de stade IV avec métastases hépatiques après échographie. L'expression de la progastrine dans les coupes tumorales a été évaluée en fonction de l'intensité et de la zone de la coloration immunohistochimique.RésultatsL'expression de la progastrine par les tumeurs de stade IV était significativement supérieure à celle des tumeurs de stade IIa avec des scores moyens d'immunopositivité à la progastrine de 2,1 ± 0,2 contre 0,5 ± 0,2, respectivement (P < 0,001).ConclusionsCette étude est la première à montrer que l'expression de la progastrine pourrait prédire le comportement agressif de la tumeur chez les patients atteints d'un cancer colorectal et confirme sa pertinence clinique et son utilisation potentielle en tant que biomarqueur.
Affiliation des auteurs :
The University of Melbourne Department of SurgeryAustin HealthHeidelbergAustralia
Lien vers la publication originale :
https://link.springer.com/article/10.1007%2Fs00384-017-2822-8 Support de la publication originale :
International Journal of Colorectal Disease
DOI :