Auteurs :
Julie Giraud, Laura M. Failla, Jean-Marc Pascussi, Ebba L. Lagerqvist, Jérémy Ollier, Pascal Finetti, François Bertucci, Chu Ya, Imène Gasmi, Jean-François Bourgaux, Michel Prudhomme, Thibault Mazard, Imade Ait-Arsa, Leila Houhou, Daniel Birnbaum, André Pélegrin, Charles Vincent, James G. Ryall, Dominique Joubert, Julie Pannequin and Frédéric Hollande
Abstract :
Les sous-populations de cellules souches cancéreuses (CSC) sont supposées être à l’origine de la progression tumorale et de la récidive après traitement dans de multiples tumeurs solides. Toutefois, les mécanismes qui maintiennent des proportions stables d'auto-renouvellement des CSC dans les tumeurs hétérogènes dans les conditions homéostatiques restent mal compris. La progastrine est un peptide sécrété qui présente un potentiel de formation de tumeurs dans le cancer colorectal, où il régule les voies connues pour moduler les comportements des CSC du côlon. Dans cette étude, nous avons étudié le rôle de la progastrine dans la régulation du phénotype CSC dans le cancer colorectal avancé. L’expression et la sécrétion de progastrine ont été fortement enrichies dans les CSC du côlon isolées à partir de lignées cellulaires de cancer colorectal humain et de biopsies de tumeurs du côlon. L’expression de la progastrine a favorisé l’auto-renouvellement et la survie des CSC, tandis que son épuisement par des stratégies véhiculées par l’interférence ou par les anticorps a altéré les proportions homéostatiques des cellules CSC au sein de tumeurs colorectales hétérogènes. La régulation négative de la progastrine a également diminué la fréquence des cellules ALDH (hautes), altérant leur potentiel d'initiation de la tumeur et inhibé la forte activité glycolytique de l'ALDH (élevé) des CSC pour limiter leur capacité d'auto-renouvellement. Pris dans leur ensemble, nos résultats montrent comment les CSC colorectales maintiennent leurs capacités d'initiation et d'auto-renouvellement de la tumeur en sécrétant de la progastrine, contribuant ainsi au microenvironnement de la tumeur pour soutenir la malignité. Cancer Res ; 76(12); 3618-28.
Affiliation des auteurs :
CNRS, UMR-5203, Institut de Génomique Fonctionnelle, Montpellier, France.INSERM, U661, Montpellier, France.Universités de Montpellier 1 & 2, UMR-5203, Montpellier, France.
Department of Pathology, The University of Melbourne, Parkville, Victoria, Australia.
Centre de Recherche en Cancérologie de Marseille, Institut Paoli-Calmettes, INSERM UMR1068, CNRS UMR725, Marseille, France.
Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Carémeau, Nîmes, France.
Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier (ICM), Montpellier, France.
Centre de Recherche en Cancérologie de Marseille, Institut Paoli-Calmettes, INSERM UMR1068, CNRS UMR725, Marseille, France.
Stem Cell Metabolism & Regenerative Medicine Group, Department of Physiology, The University of Melbourne, Parkville, Victoria, Australia.
Lien vers la publication originale :
http://cancerres.aacrjournals.org/content/76/12/3618 Support de la publication originale :
American Association for Cancer Research
DOI :
https://doi.org/10.1158/0008-5472.CAN-15-1497